Du 16 au 19 novembre s'est tenue la 4ème édition de la semaine du Monoï à la Maison de la Culture de Papeete.
Monoï Here signifie Monoï chéri, ou Monoï mon amour.
Cette année, le thème du salon était axé sur les soins capillaires.
Samedi, une Mama Marquisienne m'a donc fait un soin capillaire traditionnel : coco râpée, monoï, menthe, curcuma, basilic...un bon massage, on laisse poser, et de retour à la maison, on rince bien. Il paraît que ça donne un coup de fouet aux cheveux.
En tout cas, ça n'était pas désagréable du tout.
Puis j'ai assisté à une démonstration de la fabrication traditionnelle du Monoï.
Les ingrédients de base sont, pour environ 1L de Monoï :
- 10 cocos germées
- 1 gros Bernard l'Hermite
- des fleurs de Tiare
Il faut tout d'abord râper finement la coco, puis incorporer le contenu de l'estomac du Bernard l'Hermite (ses enzymes digestives vont lancer le processus d'extraction de l'huile) et y ajouter les pétales des fleurs (plus ou moins, en fonction de la couleur du Monoï que l'on souhaite obtenir).
Il faut exposer cette mixture au soleil et la malaxer toutes les 30 à 60 minutes, en fonction de l'intensité du soleil, et cela pendant 6 jours.
La nuit, on couvre d'un linge pour que ça ne prenne pas l'humidité, qui risquerait alors de faire "tourner" le Monoï.
Au bout de 6 jours, toute l'huile est extraite et il suffit alors de filtrer.
En cliquant sur ce lien, quelques photos de l'expo sur le site de "La Dépêche".
J'ai terminé mon après midi par un massage de 45 minutes au sable chaud : le sable est chauffé dans une grosse gamelle puis enveloppé dans un gros sac (8 kg en tout) et posé sur nous (on nous met des serviettes pour ne pas nous brûler) : haut, milieu, bas du dos, fesses, jambes ; puis la poitrine, le ventre et encore les jambes. Une fois qu'on est bien chaud, on nous masse vigoureusement avec beaucoup de monoï.
Et voilà pour ma journée découverte et détente sous le signe du Monoï.